D’avril à mai 2015, le NHS ‘National Health Service » britannique lance un pilote à grande échelle servant de démonstrateur technologique de sa capacité à échanger et traiter de bout en bout les commandes, les avis d’expédition et la facturation électronique avec ses fournisseurs en utilisant le standard européen PEPPOL.
Poursuivant son ambition de développer ses approvisionnements électroniques dans la conformité des standards européens, le NHS confirme le crédo d’une stratégie eProcurement publiée en mai 2014 (1) fondée à la fois sur PEPPOL et sur GS1. En démontrant la capacité des mécanismes PEPPOL et l’infrastructure de transport européenne à traiter de bout en bout les flux de commandes, des avis d’expédition et des factures électroniques, le NHS veut sensibiliser ses fournisseurs au choix technologique des standards et d’un modèle quatre coins garantissant leur indépendance. Le NHS ne cache pas non plus l’effet de levier escompté sur ses achats par la capacité du réseau européen à dégager des économies liées à l’interconnexion à grande échelle de ses fournisseurs (2).
Pour le NHS la feuille de route consiste à :
- Etablir l’échange de messages entre les points d’accès de PEPPOL en assurant la conformité des formats avec le standard PEPPOL BIS (3)
- Publier une étude de cas spécifique montrant comment les processus PEPPOL peuvent s’intégrer dans l’environnement NHS et celui des fournisseurs ;
- Mettre en place un annuaire centralisé des services et des entités du NHS (SMP, Service Metadata Publisher);
- Proposer un ensemble de points d’accès PEPPOL parmi lesquels les partenaires de la NHS pourront choisir et finalement établir une autorité PEPPOL.
Ainsi que l’affirme Ger CLANCY d’IBM, « Le plus grand obstacle à une diffusion dite « virale » du commerce électronique est son coût et l’existence de normes concurrentes et incompatibles entres elles. Jusqu’à l’avènement de PEPPOL, le pouvoir de l’eProcurement était aux mains des grandes entreprises qui exigeaient de leurs fournisseurs de s’intégrer à leur système EDI et des opérateurs de services qui ont aussi largement profité de cette aubaine pour facturer des coûts techniques d’implémentation très élevés en maintenant la grande majorité des petites entreprises hors du marché de l’eProcurement , à moins d’y être contraintes par leur donneur d’ordre. »
(2) Vidéo de présentation IBM sur YouTube https://www.youtube.com/watch?v=q0G…
(3) PEPPOL BIS « Business Interoperability Specification »